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Sommaire


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On se lasse de tout, sauf de comprendre.
Attribué à Virgile.

Construire une maison bioclimatique

Historique

14 mai 2014 : Actualisation de cette page.

24 mars 2018 : Contrôle des liens de cette page.

Difficulté

Pour : tout visiteur.

 Introduction

Païou ?Ces quelques pages ne prétendent aucunement faire le tour complet du sujet.
Il s'agit simplement du cheminement que j'ai effectué et des solutions que j'ai retenues pour le projet ci-contre.
D'autres solutions sont certainement possibles. En faisant des recherches sur internet, vous pourrez en trouver.

 Pourquoi ?

L'ancienne maison

Depuis 1981, mon ancienne maison est chauffée à l'aide d'une pompe à chaleur.
Compte tenu des impératifs budgétaires, c'est une pompe air-air qui a été choisie à l'époque (moins chère, mais pas la plus performante).
Ce n'est certes pas le sommum, mais elle tourne toujours, avec juste le remplacement du compresseur.

En 30 ans elle a déjà fait réaliser de bonnes économies. On peut estimer que son coefficient de performance moyen est proche de 2, c'est à dire que la consommation est réduite de moitié par rapport à un chauffage électrique traditionnel.
C'est déjà bien, mais ce n'est pas suffisant.

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 Comment faire mieux ?

 Une première règle : diminuer les besoins en énergie

Cela ne nécessite pas un grand investissement. Il s'agit simplement de faire fonctionner le bon sens.

En savoir plus sur la construction bioclimatique ! Cliquez

Jusqu'ici, pas d'investissement supplémentaire.

Pour diminuer encore les besoins en énergie, il faut commencer à investir.
Il faut soigner l'isolation :

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 Une deuxième règle : utiliser les énergies douces et renouvelables

La pompe à chaleur

Ma première idée était de reprendre une pompe à chaleur, comme pour la première maison.
Une pompe à chaleur puise son énergie dans l'air ambiant, dans de l'eau courante ou dans le sol (géothermie). Mais il faut également de l'énergie électrique pour faire fonctionner le tout (pompes ou ventilateurs, et surtout le compresseur).

En savoir plus sur la pompe à chaleur Cliquez

Comme déjà dit, la première expérience était concluante. Mais la pompe air-air est la moins performante et l'air pulsé a également des petits désagréments (souffle près des bouches, difficulté de régler la température pièce par pièce).

Le remède consiste à utiliser des planchers chauffants à basse température afin d'éliminer les désagréments dont j'ai parlé.

En savoir plus sur le plancher chauffant Cliquez

Pour améliorer les performances, il faut abandonner le système qui puise l'énergie dans l'air. Reste donc la nappe d'eau et la géothermie.
Chez moi, il n'y a pas de nappe d'eau. Reste donc la géothermie.

La géothermie

La pompe à chaleur géothermique peut puiser son énergie :

En savoir plus sur la géothermie Cliquez

Notre terrain présente une pente non négligeable. La géothermie en surface nécessite alors de remuer beaucoup de terre, puisqu'il faut un plan horizontal pour le réseau du capteur.
Reste en finalité le géothermique vertical.
Deux raisons m'ont fait abandonner cette solution :

Le bois

Le bois fait partie des énergies procurées par la biomasse. C'est une énergie renouvelable. Pour le chauffage individuel, il peut être utilisé de plusieurs façons : bûches, granulés, bois déchiqueté ...
Pour que le chauffage au bois ne soit pas une énergie polluante, il faut utiliser des poêles ou chaudières qui brûlent correctement le bois. Le gaz carbonique produit est compensé par le gaz carbonique absorbé lors de la croissance du bois.

Une page relative aux biomasses en tant que source d'énergie Cliquez

Mon choix s'est porté vers le poêle de masse, avec bûches traditionnelles. Les raisons sont les suivantes :

Mots clés : poêle masse, combustion, bois, faible pollution, grande masse, accumulation, calories, restitution lente, inertie, briques réfractaires, fonte spéciale, post-combustion, seconde chambre, flux air secondaire, tourbillon, chaleur douce, rayonnement, très faible convection, possibilité banquette, four

Présentation du poêle de masse Cliquez

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 Une troisième règle : mieux isoler pour éviter les pertes

Les fuites de calories

Toit, murs, fuites et renouvellement de l'air, fenêtres, plancher, ponts thermiques : où isoler ?

Fuites thermiques Cliquez

Quantifier les pertes de calories

Il est possible de faire réaliser un diagnostic énergétique de la maison.
Pour mon ancienne maison, le diagnostic de performance énergétique donne une consommation 166 kWh ep/m2.an, ce qui la classe presque en catégorie C (91 à 150)

Diagnostic énergétique Cliquez

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 Le chauffage : notre choix

Face à ces différentes solutions, quel est notre choix ?

Mots clés : baies vitrées, capteurs solaires thermiques, poêle masse, régulation, bonne isolation avec produit naturel

La page qui montre les solutions que nous avons retenues Cliquez

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 Protection contre l'entartrage

Notre eau est très dure. Il faut choisir une protection.
L'adoucisseur ? Sa durée de vie a une limite, il consomme du sel, il modifie l'eau, il sur-consomme de l'eau pour la régénération.
L'osmoseur ? Il faut remplacer régulièrement les composants, il modifie l'eau il sur-consomme de l'eau pour le rinçage.
Le système magnétique ? J'avais de bons résultats dans mon ancienne maison.

Mots clés : tartre, entartrage, cristaux, pouvoir incrustant, aimant permanent, champ électromagnétique

La page qui montre notre choix Cliquez

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 Évolution du chantier

Quelques photos montrant l'avancement des travaux. Cliquez

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