Mandriva et Mageia

Cette page explique pourquoi j'avais choisi la distribution Mandriva et pourquoi je suis arrivé à Mageia.

En 1997, sous l'impulsion de la société Endress+Hauser, j'avais créé une association, l'Espace Électronique et Informatique pour les Jeunes (EEIJ), à Mulhouse. Son objectif est d'aider les jeunes de tous les horizons, en leur proposant différentes activités basées sur l'électronique et l'informatique.

L'animation informatique a démarré en septembre 1998. Elle consistait avant tout en une prise de main de l'ordinateur, pour des jeunes dont les moyens financiers ne permettaient pas l'accès à l'informatique. Le parc était plus que modeste : 2 ou 3 ordinateurs de récupération, avec Windows98.
Pour imprimer, une solution toute simple : le câble de l'imprimante se promenait d'un ordinateur à l'autre.

Puis le parc s'est étoffé. Puis on voulais profiter de l'internet. Il fallait donc un serveur. Un vieux Compaq P5 va faire l'affaire.
En mars 2002, un CD-ROM accompagnait la revue Planète Linux. C'était le pare-feu SNF de Mandrake.
Connaissant déjà la réputation de fiabilité de Linux, je savais que j'avais trouvé le serveur et pare-feu très robuste qui me permettait de créer le réseau de l'association.
Une particularité de SNF : la configuration pouvait se faire depuis n'importe quel poste du réseau. En conséquence, un vieux moniteur 13" noir et blanc est donc tout à fait suffisant pour simplement démarrer le pare-feu.
Quelques recherches sur internet m'ont permis d'adapter SNF pour assurer également la fonction de serveur DNS pour le réseau local.

En récupérant des ordinateurs déclassés par Endress+Hauser, le parc informatique est passé à 10 postes.

L'étape suivante a été la migration sous Linux de ces 10 postes de travail. La distribution Mandrake (aujourd'hui Mandriva) est une distribution bien francisée et surtout elle est très conviviale. Je l'ai immédiatement adoptée.
La migration W98 vers Mandriva a été réalisée pour la rentrée de septembre 2005. Et c'est une édition personnalisée, basée sur une Mandriva 2006 qui a fait l'affaire.
Une conséquence très intéressante de ce passage à Linux était que, depuis mon domicile, je pouvais allumer un ordinateur de l'association et y travailler depuis chez moi.

Et chez moi ?

Inutile de vous dire qu'à mon domicile il n'y avait plus que du Mandriva. Toutes les versions, depuis la 8.2, y ont passé : d'abord par l'intermédiaire des CDs de la revue Planète Linux, puis par un abonnement au club Mandriva, transformé par la suite en abonnement Powerpack.
Actuellement, c'est encore la Mandriva 2010.2 (Spring) qui est installée sur mon poste de travail, mais c'est Mageia cauldron (version en développement) qui se trouve sur le poste où je réalise mes tests. Mageia 1 va rapidement remplacer les Mandriva.

L'environnement KDE est sorti en version 4.0 en 2008. Mandriva l'a adopté rapidement, probablement trop rapidement, car KDE 4.0 n'était par suffisamment débogué. Je me suis également rendu compte que cet environnement demande de plus en plus de ressources à l'ordinateur et que les machines un peu "vieillottes" ne pouvait plus suivre.

Bien que j'avais déjà quitté l'association EEIJ (pour cause de retraite), j'ai pensé à mes petits gars des Coteaux et à leurs ordinateurs (pas trop récents). Et, de toutes façons, cette nouvelle version de KDE offre bien trop de "gadjets" jamais utilisés.
J'ai donc abandonné l'environnement KDE pour un autre, beaucoup plus léger, Xfce. Il me donne entière satisfaction.

Ces dernières années, Mandriva a connu plusieurs difficultés financières.

Une nouvelle orientation semble être trouvée. Mais elle ne correspond plus à mes attentes. Elle est entièrement axée sur KDE dont je ne veux plus, vu que je préfère la simplicité et la performance.

Par suite de la restructuration de Mandriva, plusieurs de ses collaborateurs ont perdu leur travail. Ils se sont regroupés en association et ont décidé de créer un "fork" de Mandriva. En d'autres mots, c'est une nouvelle distribution, dérivant de la Mandriva. Elle s'appelle Mageia.

Actuellement (juillet 2011), la première version de Mageia est terminée. Elle est pleinement opérationnelle.