Païou : Mandriva Linux depuis 2002. Aujourd'hui, c'est Mageia Linux
On se lasse de tout, sauf de comprendre.
Attribué à Virgile.
11 novembre 2012 : Ébauche de cette page.
15 mai 2014 : Actualisation.
Pour : tout visiteur.
Pour le choix du mode de chauffage, la page de présentation vous a présenté quelques considérations sur :
Voici ce que nous avons retenus pour nous, présentés dans l'ordre dans lequel ces éléments interviennent..
Le tout premier mode de chauffage est le chauffage direct.
Profiter du soleil et de la lumière !
Dans la mesure où les contraintes le permettent (règlement d'urbanisme, voisinage ...) nous avons essayé de profiter du soleil le plus longtemps possible, tout au cours de la journée, du matin au soir.
Même en hiver, c'est fou ce qu'un rayon de soleil peut apporter !
En été, bien sûr, un pare-soleil orientable limite l'apport.
Plutôt que de produire de l'électricité avec des capteurs dont la construction et la destruction sont assez polluantes, nous préférons produire des calories. Elles servent à la fois au chauffage de la maison et à la production d'eau chaude sanitaire.
Pour ceci, la face sud du toit est équipée de 3 capteurs d'une surface totale de près de 12 m².
Nous avons opté pour les capteurs tubulaires sous vide.
Ces capteurs solaires se composent d'une série de 21 tubes de verre. Ces tubes sont constitués de deux tubes de verre concentriques, fermés en demi-sphère d'un côté. Le vide est fait dans l'espace entre les deux tubes et ceux-ci sont ensuite fermés hermétiquement. C'est le principe de la bouteille thermos (le vide est un excellent isolant thermique).
Pour mieux utiliser l'énergie solaire, la paroi externe du tube interne recouverte d'une substance qui absorbe les rayons du soleil et qui réémet très peu. L'effet thermos obtenu permet d'obtenir un meilleur rendement l'hiver car la chaleur est piégée à l'intérieur du tube.
La chaleur est récupérée à l'aide d'une plaque transmettant la chaleur à un tube de cuivre. Celui-ci passe dans tous les tubes sous vide et récupère ainsi toutes les calories.
Pour améliorer l'efficacité des tubes sous vide, un réflecteur CPC (Compound Parabolic Concentrator) hautement réfléchissant et résistant aux intempéries est placé derrière les tubes sous vide.
La géométrie spécifique des réflecteurs dirige les rayons solaires directs, même obliques, ainsi que les rayons diffus vers la surface absorbante.
Une particularité de ce type de capteurs est l'utilisation de l'eau courante comme fluide caloporteur au lieu d'un mélange d'eau et de glycol.
Le ballon mixte combine deux fonctions :
Pour ceci, un deuxième ballon, d'une contenance de 230 l stocke l'eau sanitaire. Il est intégré dans la partie supérieure du ballon principal, c'est à dire dans la partie la plus chaude.
La partie principale est raccordée, à la fois :
C'est donc la même eau qui circule dans ces différents éléments. Elle ne contient pas de glycol. C'est une fonction spécifique du système de régulation qui assure le non gel dans les capteurs.
Les documents ci-dessus proviennent des sites de Ritter et Paradigma.
Une page spécifique est consacrée au poêle 
Rappelons simplement que ce poêle à accumulation chauffe tout son environnement et transmet également la chaleur à la mezzanine et même aux chambres de l'étage, pour peu qu'on ouvre les portes dans la journée, par exemple.
Une flambée le matin, éventuellement une flambée le soir et la chaleur est très agréable. Par très grands froid, ou lorsque la maison n'a pas été chauffée pendant quelque temps, deux flambées peuvent se succéder.
Il se compose d'un poêle en fonte, avec foyer en chamotte, et d'une maçonnerie d'accumulation en chamotte et faïence (env 500 kg). Mais une particularité de ce poêle est qu'il possède un bouilleur de 48l (dispositif servant à chauffer un fluide), directement intégré au poêle en fonte. Ce bouilleur chauffe de l'eau et est raccordé à l'hydro-accumulateur situé dans la cave. Il aide à la production de la chaleur pour tout le système de chauffage.
Jusqu'à ce jour, l'appoint électrique n'a pas été utilisé. Il est essentiellement prévu pour la mise hors-gel, lorsque la maison est inoccupée. Il s'agit d'un réchauffeur de 6kW, placé dans le circuit principal de l'eau de chauffage, avant la distribution dans les différentes pièces de la maison.
L'eau, ainsi chauffé par le soleil, par le poêle (ou, peut-être un jour, par le réchauffeur électrique), se divise en deux circuits distincts, avec chacun sa pompe de circulation et sa vanne de mélange
La photo montre également le circuit provenant du poêle, avec sa pompe de circulation et sa vanne de mélange.
Le boîtier noir contient la pompe de circulation de l'eau dans les capteurs. Elle est commandée par l'électronique située à sa droite.
La pompe se met en route dès que la température des capteurs est suffisamment supérieure à celle de l'eau dans le bas de l'accumulateur.
Elle se met également régulièrement en route, en dehors de la production des capteurs, afin de protéger ceux-ci des risques de gel.
Deux dispositifs sont prévus pour le bon fonctionnement du poêle :
Une commande manuelle permet le fonctionnement en :
En marche automatique, il faut que deux conditions soient réunies pour que le réchauffeur se mette en route :
Jusqu'ici, nous avons vu comment les calories arrivent efficacement dans l'accumulateur.
Voyons maintenant comment elles sont utilisées. Le coffret assure plusieurs fonctions relatives à cette utilisation : en particulier le régulateur placé en haut, à droite, du coffret.
La production de l'eau chaude sanitaire est prioritaire. Une sonde de température vérifie le ballon d'eau sanitaire. Si la température passe sous 55 °C, le chauffage est arrêté afin de consacrer toutes les calories à l'eau sanitaire et éviter la prolifération de bactéries. C'est le régulateur RE433 qui se charge de cela.